Introduction
À une époque où les organisations sont confrontées à une complexité, une perturbation et un changement croissants, les dirigeants sont souvent à la recherche du style de leadership « parfait » pour naviguer avec succès. Des concepts tels que le leadership transformationnel, charismatique ou authentique sont sous les feux de la rampe, chacun étant assorti de promesses de réussite. Pourtant, des recherches révolutionnaires montrent que ce n’est pas le style de leadership qui détermine le succès, mais le climat de travail que les dirigeants créent.
Comme le dit Jo De Bruyne, « Bien que les styles de leadership soient souvent présentés comme uniques et révolutionnaires, les données montrent que le chevauchement entre les modèles est important. » Ce qui a vraiment un impact, c’est la qualité de la relation entre le leader et l’employé et la façon dont elle contribue à un environnement de travail qui favorise l’innovation et la collaboration. Il ne s’agit donc plus de se demander « comment diriger? » mais plutôt« comment créer les conditions propices à l’excellence des autres ? »
De la culture au climat : un changement stratégique
Cet article de blog traite du passage fondamental du leadership traditionnel au leadership facilitateur, en se concentrant sur la création d’un climat de travail adéquat plutôt que sur l’adoption d’un style de leadership spécifique. Il explique la distinction cruciale entre la culture organisationnelle (valeurs profondément ancrées) et le climat organisationnel (modèles de comportement observables au quotidien), le climat étant beaucoup plus susceptible d’être influencé par le comportement des dirigeants.
L’article présente neuf dimensions climatiques scientifiquement validées - du défi et de la liberté à la prise de risque et au soutien des idées - qui font la différence entre les organisations innovantes et celles qui stagnent. Il se concentre sur les sept compétences essentielles du leadership facilitateur : l’action orientée vers les processus, la gestion des personnes, la gestion de la dynamique de groupe, l’analyse des tâches, la conception des processus, l’encouragement de la mise en œuvre et l’utilisation efficace de la résolution créative des problèmes (CPS). L’article montre que les organisations qui investissent consciemment dans leur climat de travail obtiennent une productivité 30 % plus élevée, une croissance du chiffre d’affaires 40 % plus importante et une adaptation 3,5 fois plus rapide aux changements du marché, et positionne le leadership facilitatif comme une compétence essentielle pour le 21e siècle, dans laquelle les dirigeants agissent comme des architectes du climat qui créent les conditions dans lesquelles les équipes peuvent exceller.
La distinction entre la culture organisationnelle et le climat organisationnel.
L’une des idées les plus utiles de la recherche moderne sur le leadership est la distinction entre la culture organisationnelle et le climat organisationnel. Comme le souligne Scott Isaksen, « la culture comprend les valeurs et les croyances profondément ancrées qui constituent le fondement d’une organisation. Le climat, quant à lui, fait référence aux modèles de comportement observables qui caractérisent la vie quotidienne au sein d’une organisation. »
Le climat est dynamique et directement influencé par le comportement des managers, ce qui en fait un outil puissant pour un changement ciblé. Des recherches menées à l’aide du Situational Outlook Questionnaire (SOQ) montrent que les organisations qui investissent systématiquement dans leur climat de travail obtiennent des résultats jusqu’à 400 % supérieurs en matière d’innovation que celles qui ne le font pas